Nouvelles érotiques au féminin, poésies saphiques, littérature lesbienne
Je vous ai raconté, il y a quelques textes de cela, pourquoi j'avais pris comme titre L'Avion Rose , très jolie et déliceuse petite difficulté phonétique rencontrée outre-atlantique... En voici une preuve magistrale !
Embraser : enflammer, incendier, emplir d’une passion ardente… Mes yeux ont glissé sur ses mots comme une langue sur son corps. Le temps du paragraphe, c’est mon chemisier que je dégrafe. Instantanément brûlée, asphyxiée, embrasée Impossible de contenir,...
One of my favorite cow-girl's song... du temps où je jouais avec des indiennes à nattes... sans la jupe mais avec le chapeau !.. et puis après, titre toujours présent dans mes playlists... je dois en avoir environ une bonne vingtaine de versions différentes......
L’endroit est blanc, aseptisé, un peu vieillot. Il y fait trop chaud. Dans une pièce, une fenêtre a été laissée ouverte. C’est un endroit où les voix résonnent, où les pas claquent, où l’on chuchote aussi, où l’on attend, beaucoup, beaucoup trop. Il y...
A n’y pas croire C’est Elle Femme aux creux de mes paumes Dénouée et nue Perle sensible délitée Toute douce et corps si tendre Sommeil et murmures Qui me prend A ne plus rien voir C’est Elle Présence aux ourlets de velours Noyée éperdue Bord de lèvres...
C'est une belle journée ! Alors on s'énergise, on sourit, on ouvre sa fenêtre et on regarde loin, très loin.... à quelques paillettes de kilomètres près...
Mes paupières étaient lourdes, impossibles à ouvrir. Sur la barque dans laquelle nous flottions sans bruit, Lian me souriait avec une tendresse incroyable. Une légère brise faisait délicatement voler sa chemise qu’elle portait largement entrouverte. J’apercevais...
Parfois, les mots me manquent, enfuis, tapis, inutiles. Ils ont pris quelques longueurs d'avance sur moi et m'ont plantée sans prévenir, le stylo en suspend, l'ordinateur ouvert, écran en veille, processeur en sommeil. Rien ne vient, rien ne sort et pourtant...
ARE.I.ESSE.PI.I.CI.TI A la coiffure, et au son, si cela ne vient des années 80, je mange mon chapeau !
Gaby, oh ! Gaby regardait la danse des canards juste pour le plaisir. Comme elle est d’ailleurs, d’africa, là où le fric, c’est chic, elle tape sur des bambous en pensant que chacun fait ce qu’il lui plait. C’était son coup de folie, ses vertiges de l’amour...
C’est un renard, un petit renard des sables qui, affamé, se rapproche du campement, la nuit, lorsque le feu faiblit. Il veut manger, il veut boire. Il sait que tout cela se trouve là, dans nos bagages, sur nos sacs. Il sent l’odeur de la viande qui a...